OPINION : À Vancouver, après sept fortes hausses mensuelles de suite, les prix étaient pratiquement stationnaires en septembre (graphique du haut). Cela concorde avec le récent assouplissement du marché de la revente de logements, puisque les ventes ont baissé chaque mois depuis le niveau record de février pour accuser une baisse cumulative de 44% (graphique du milieu). Les prix à Vancouver n’ont pas encore chuté, car les conditions du marché viennent à peine de commencer à se détendre après avoir été plus tendues que jamais. Nous pensons que la déflation des prix immobiliers résidentiels débutera bientôt (prévision de 10% sur douze mois). Toronto est maintenant le marché le plus effervescent. Les ventes de logements y ont battu des records chacun des trois derniers mois. Mais l’offre historiquement faible (par le nombre de logements en vente) contribue aussi aux conditions les plus tendues sur le marché à ce jour (graphique du bas). Avec une telle combinaison – forte demande et offre faible –, la croissance mensuelle des prix des logements a bondi à 2.9% en moyenne au cours des quatre derniers mois. Alors que la mesure la plus récente (ratio maximum du service de la dette au revenu pour les hypothèques assurées à taux fixe de cinq ans évalué en fonction du taux hypothécaire affiché) pourrait réduire la demande, la faiblesse de l’offre joue encore contre une baisse importante des prix dans la Ville reine.