OPINION : Tout comme le mois précédent, Vancouver a été la locomotive de l’Indice composite en janvier. Sans cette ville, il aurait été en baisse un cinquième mois de suite (graphique du haut). Sur une base annuelle, l’indice de Vancouver a bondi de 23.0% pour les logements en copropriété et de 13.5% pour les autres types de logements. Le fait est que le marché de la revente de logements de Vancouver est resté tendu même après l’introduction d’une taxe à l’achat par des investisseurs étrangers (graphique du milieu). La situation est autre à Toronto,
où le marché est passé de tendu à équilibré après l’introduction d’une taxe semblable en avril dernier. L’indice de Toronto était cependant en hausse en janvier pour la première fois en six mois après que l’indice non lissé (voir méthodologie à la page suivante) ait augmenté un troisième mois de suite (graphique du bas). Cette hausse des prix des logements à Toronto pourrait refléter la ruée des acheteurs munis de prêts hypothécaires approuvés avant l’introduction de règles de qualification plus strictes pour les prêts hypothécaires non assurés, en igueur à partir du 1er janvier. Comme les taux hypothécaires devraient encore augmenter (d’après la SCHL, le taux affiché sur 5 ans était de
4.14% en janvier, comparativement à un creux de 3.59% en mai dernier), il est prématuré de conclure que les prix des logements
ont définitivement opéré un tournant à Toronto.