OPINION : La hausse en mai de l’IPM composé Teranet-Banque Nationale confirme la stabilisation des prix des logements en cours depuis la fin de l’année dernière, après une correction au deuxième semestre de 2017 (graphique du haut). Il est vrai que cette stabilisation s’est accompagnée d’un changement de dynamique des prix en faveur des logements en copropriété à Toronto et Vancouver. Étant donné le niveau de prix élevé des autres types de logements dans ces villes, la hausse des taux d’intérêt et le resserrement des conditions de crédit hypothécaire, ce changement ne devrait guère surprendre. Mais heureusement, cela ne s’est pas soldé par une baisse du prix des autres types de logements dans ces villes (graphique du milieu). Dans les autres régions métropolitaines couvertes par l’indice composé, les prix ont regagné l’essentiel du terrain perdu au T1 (graphique du bas). Comme les taux d’intérêt vont probablement continuer d’augmenter, on ne saurait écarter la possibilité d’une rechute des prix des maisons au cours des prochains trimestres. Mais leur résilience jusque-là laisse penser que l’ampleur de la baisse de prix serait alors limitée.