Après correction des effets saisonniers, l’indice de prix composite a légèrement augmenté en septembre, rattrapant un peu du terrain perdu les mois précédents. Cela s’applique en particulier à Toronto, pas à Vancouver ni à Calgary, dont les indices corrigés des effets saisonniers dénotent la poursuite d’une série de baisses (graphique de gauche). Cette tendance à la baisse des prix immobiliers résidentiels concorde avec la faiblesse des ventes de logements signalées par les chambres immobilières respectives de ces deux régions métropolitaines. À l’opposé, les indices corrigés des effets saisonniers ont poursuivi une série d’augmentations solides au cours des derniers mois à Montréal et Ottawa-Gatineau (graphique de droite). Là encore, cela concorde avec la performance du marché de la revente de logements. À Montréal, les ventes étaient en hausse de 8% en septembre par rapport à l’année précédente et atteignaient leur niveau le plus élevé pour un mois de septembre en 9 ans. À Ottawa-Gatineau, le marché est pratiquement « favorable aux vendeurs », à en juger par le ratio des nouvelles inscriptions aux ventes.
Le rapport ci-joint ainsi que d’autres publications du Groupe Économie et Stratégie peuvent également être consultés en cliquant sur le lien ci-dessous: