2019 : VIGUEUR RETROUVÉE SAUF DANS LES PRAIRIES
L’indice composite national de prix de maison Teranet – Banque NationaleMC a crû de 0,2 % en décembre. Il s’agit d’une bonne performance pour ce mois. Ainsi, au cours des treize dernières années, l’indice n’a connu une croissance supérieure ou égale que trois fois. En décembre, l’indice composite a été freiné par Calgary (-0,6 %), Edmonton (-0,2 %) et Winnipeg (-0,1 %). Les indices de Victoria et Vancouver sont demeurés stables. Il y a eu progression à Québec (+0,2 %), Ottawa-Gatineau (+0,3 %), Toronto (+0,4 %), Montréal (+0,4 %), Hamilton (+0,4 %) et Halifax (+0,7 %).
Sur l’ensemble de 2019, l’indice composite a connu comme d’habitude ses plus importantes hausses mensuelles de mai à août, avec des variations plus modérées par la suite en raison de l’activité ralentie sur le marché de la revente de logements. Mais si on extirpait ces tendances purement saisonnières, l’indice ainsi « dessaisonalisé » ferait montre d’une cinquième hausse mensuelle d’affilée en décembre, après six baisses successives de février à juillet. La tendance sous-jacente de l’indice peut donc être caractérisée par une vigueur retrouvée en deuxième moitié d’année après un départ chancelant. Ce retour en force peut être attribué principalement aux indices de Toronto, Hamilton, et plus récemment de Vancouver, Victoria et Québec, alors que les indices d’Ottawa-Gatineau et de Montréal ont connu une performance soutenue sur l’ensemble de l’année. Par contre, les indices des régions métropolitaines des Prairies, soit ceux de Calgary, Edmonton et Winnipeg, ont été plutôt léthargiques.
- Composite 11
- All Metropolitan Indices
- British Columbia
- Alberta
- Manitoba
- Ontario
- Quebec
- New Brunswick
- Newfoundland
- Nova Scotia
Au cours des 12 derniers mois, l’indice composite a connu une croissance modérée de 1,9 %. Il s’agit néanmoins d’une accélération pour un cinquième mois de suite. Le glissement annuel de l’indice a été tiré vers le bas par les grands centres urbains des Provinces de l’Ouest : Vancouver (‑4,0 %), Edmonton (‑1,5 %) et Calgary (‑0,9 %). L’indice a marginalement progressé à Winnipeg (1,0 %) et Victoria (1,1 %) et Québec (+1,5 %), tandis que les avancées ont été plus convaincantes à Toronto (4,5 %), Hamilton (5,9 %), Montréal (6,4 %), Halifax (7,4 %) et Ottawa-Gatineau (7,4 %).
En plus de Toronto et Hamilton qui sont intégrées à l’indice composite, des indices existent pour les sept autres régions métropolitaines du Golden Horseshoe. En général, le profil de ces indices au cours des 12 derniers mois est assez similaire à ceux de Toronto et Hamilton, une reprise à compter du deuxième trimestre succédant à une faiblesse. Au net, ces indices ont connu des croissances au cours des 12 derniers mois, certaines enviables : Barrie (4,2 %), Oshawa (4,7 %), Guelph (6,7 %), St. Catharines (7,5 %), Kitchener (7,6 %), Brantford (9,8 %) et Peterborough (10,4 %).
Des indices sont disponibles pour sept autres régions métropolitaines, dont deux situées en Colombie-Britannique. La région d’Abbotsford-Mission a été éprouvée et a vu son indice reculer de 2,8 % au cours des 12 derniers mois. Par contre, l’indice de Kelowna s’est redressé au cours des neuf derniers mois, gagnant 3,4 % en glissement annuel. Les cinq autres régions sont situées en Ontario. Les indices de Windsor (8,9 %) et London (10,1 %) ont maintenu fière allure sur l’ensemble des 12 derniers mois. Pendant ce temps, la trajectoire de l’indice a été sinueuse à Thunder Bay (6,6 %). Le redressement des huit derniers mois a été spectaculaire à Kingston (11,8 % en glissement annuel) et Sudbury (3,7 %).
Metropolitan area | Index Level | % change m/m | % change y/y | From peak | Peak date |
Marc Pinsonneault
Économiste principal
Groupe économie et stratégie
Banque Nationale du Canada