Les deux dernières augmentations mensuelles de l’IPM national peuvent sembler modérées, mais elles sont en fait plus importantes que d’habitude pour cette époque de l’année où l’activité de revente est généralement ralentie. Par exemple, la hausse de 0.2% en décembre est à comparer à une moyenne de 0.1% dans ce mois de l’année depuis 11 ans. De fait, après correction des effets saisonniers, l’IPM national a terminé l’année sur une séquence de cinq hausses mensuelles, dont une forte augmentation de 0.7% en décembre. Cela représente un revirement de taille par rapport à la faiblesse observée au premier semestre de 2019. Les indices de Toronto, Hamilton et, plus récemment, de Vancouver, Victoria et Québec ont contribué à ce renversement de tendance, alors que les indices d’Ottawa-Gatineau, de Montréal et d’Halifax se sont bien comportés toute l’année. Seuls les indices des plus grandes régions métropolitaines des Prairies, à savoir Calgary, Edmonton et Winnipeg, sont restés léthargiques au cours du deuxième semestre de l’année. Cela concorde avec les données de fin d’année de l’ACI qui révélaient que le marché de la revente dans les provinces des Prairies est encore favorable aux acheteurs. À l’inverse, les marchés sont favorables aux vendeurs en Ontario, au Québec et dans les maritimes, et équilibrés en Colombie-Britannique. Pour 2020, on peut s’attendre à une accélération des prix des logements dans toutes ces régions sauf dans les Prairies.