L’IPM Teranet-Banque Nationale a augmenté de 0,6 % en décembre pour atteindre un nouveau sommet. Ce niveau inégalé coïncide avec des ventes de logements historiquement élevées dans la plupart des régions du Canada tandis que l’offre est limitée. Depuis juillet, l’IPM composite non lissé corrigé des effets saisonniers a fait un bond notable de 6.8%. Cependant, décembre représente un deuxième mois consécutif où la croissance de l’indice est moins forte que le mois précédent. De plus, la tendance à la hausse des prix des propriétés ne s’applique pas à toutes les catégories de logements. À Toronto, la hausse des ventes concernait largement les logements individuels en dehors du centre-ville, et non les appartements. Dans le Grand Montréal, on observe une très forte hausse des inscriptions
d’appartements en copropriété sur l’île de Montréal, ce qui contraste grandement avec les autres zones géographiques de cette région. À l’instar de Toronto et Montréal, les régions du Grand Vancouver et de Victoria affichent des hausses de prix des logements individuels qui dépassent significativement celles des appartements. Outre un changement de préférence induit par la pandémie, il y a lieu de penser
que ce dernier segment est affecté par les faibles flux d’immigration et le taux de chômage toujours élevé parmi les jeunes travailleurs.