L’IPM Teranet-Banque Nationale a bondi de 2.4% en avril, atteignant un nouveau record. Cela marque la 18e augmentation mensuelle de suite. Sa vigueur récente coïncide avec des chiffres historiquement élevés de ventes de maisons dans la plupart des régions du Canada, doublées d’une offre limitée. Par conséquent, les conditions du marché restent très favorables aux vendeurs et à la hausse des prix. Après correction des effets saisonniers, le bond mensuel de l’IPM non lissé était un peu plus faible – à 2.0%, assurant à l’indice non lissé un gain cumulatif époustouflant de 14.3% depuis juin dernier (graphique de gauche). Le rythme rapide de l’augmentation des prix des maisons se poursuit dans une large majorité des grandes villes canadiennes, les prix étant en hausse de 10% ou plus par rapport à un an plus tôt dans une proportion sans précédent de 87% des 32 marchés urbains étudiés (graphique de droite). On notera que la hausse des prix annuelle des maisons individuelles continue de dépasser le segment des appartements en copropriété. Ce dernier reste à la traîne, car la préférence des acheteurs a basculé des petits appartements dans les centres-ville vers des maisons plus spacieuses dans les banlieues. Cette divergence ne durera peut-être pas longtemps vu que les taux d’intérêt ont augmenté et que l’abordabilité s’est détériorée dans le segment autre que les appartements en copropriété (lien).