Après avoir connu de faibles hausses depuis le début de 2024, le prix des maisons dans les grands centres urbains au Canada est demeuré stable en juin alors que les conditions du marché de la revente de logements continuent d’indiquer un marché équilibré entre les acheteurs et les vendeurs. Il est vrai que le début du cycle de détente monétaire en juin a poussé davantage d’acheteurs à passer à l’action durant le mois, mais nous n’avons pas assisté à une vague importante de nouvelles transactions qui aurait pu mettre de la pression à la hausse sur les prix. Bien que la croissance démographique record, la pénurie d’offres de logements et les coupures de taux à venir par la Banque du Canada continueront de supporter le marché immobilier canadien dans les prochains mois, nous faisons preuve d’un optimisme prudent quant à l’amplitude d’une éventuelle reprise du marché du logement dans les mois à venir et de son impact potentiel sur les prix. En effet, beaucoup d’incertitudes demeurent, y compris le risque d’une détérioration supplémentaire du marché du travail, particulièrement chez les jeunes qui sont confrontés aux pires conditions d’abordabilité depuis des décennies. Il est vrai que la confiance des consommateurs soit quelque peu revigorée avec le début des baisses du taux directeur, mais les taux d’intérêt demeurent malgré tout pour le moment en territoire fortement restrictif.